Fülszöveg
A cet instant, sa décision est prise : ce sera la ! la ou le torrent enfin se calme, ou la croupe des monts s'arrondit, ou le val s'ouvre, tres vert sous le ciel tres bleu
Jo Escot
Gilles Xuéref est photographe-éditeur a Gigors-et-Lozeron. Il faut etre monté dans son village de Lozeron, village perché de l'arriére pays crestois, et de la-haut, avoir caressé de l'oeil les lointains bleu lavande et l'entaille verte de la Drôme, pour comprendre comment naît une vocation de paysagiste. Revenu au vert paradis de ses amours d'enfant, Gilles s'est consacré aux cartes postales expliquant au monde entier que la campagne drômoise est belle, belle, belle Gilles Xuéref est donc naturellement devenu photographe de paysages. Mais regardez bien : ici les hachures géométriques des vignes, la les cabanons, la encore l'antique charrette bleue, l'homme est toujours présent dans le paysage. Il n'y a pas si loin du paysage au portrait, technique que Gilles Xuéref pratique également.
Ainsi, quand...
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A cet instant, sa décision est prise : ce sera la ! la ou le torrent enfin se calme, ou la croupe des monts s'arrondit, ou le val s'ouvre, tres vert sous le ciel tres bleu
Jo Escot
Gilles Xuéref est photographe-éditeur a Gigors-et-Lozeron. Il faut etre monté dans son village de Lozeron, village perché de l'arriére pays crestois, et de la-haut, avoir caressé de l'oeil les lointains bleu lavande et l'entaille verte de la Drôme, pour comprendre comment naît une vocation de paysagiste. Revenu au vert paradis de ses amours d'enfant, Gilles s'est consacré aux cartes postales expliquant au monde entier que la campagne drômoise est belle, belle, belle Gilles Xuéref est donc naturellement devenu photographe de paysages. Mais regardez bien : ici les hachures géométriques des vignes, la les cabanons, la encore l'antique charrette bleue, l'homme est toujours présent dans le paysage. Il n'y a pas si loin du paysage au portrait, technique que Gilles Xuéref pratique également.
Ainsi, quand il parcourt, piéton reveur, les ruelles de Crest, il sait traquer les signes du travail, de la violence, de la foi des générations qui se sont ici succédé.
Travail d'historien ? Non, grands dieux I mais une promenade naive, l'oeil a la fois émerveillé et espiegle d'un amoureux. Il aime sa ville et !1 voudrait qu'on aime au premier regard la fontaine, la maison au fond d'un jardin, la cheminée d'usine qui a cessé de fumer
Que le promeneur devine l'Histoire, mais que jamais la leçon ne gene la découverte. Le charme de Crest ne s'explique pas : on y vient, on s'y promene, on est amoureux.
A vous de tenter l'aventure, ce livre est une rencontre.
Vissza