Fülszöveg
correspondance de jeunesse 1908-1917
« Est-ce que surgira a la fin, pour moi aussi, une réalité gonflée de sang, vraiment « vivante », une vie véritable et éternelle ? Je ne saurais le dire, aujourd'hui, au début de mon chemin. Il s'agit au fond de savoir, je crois, si une philosophie de l'art est possible pour elle-meme, ou bien si elle ne servirait que d'introduction a la véritable vie de l'esprit. Et si l'on peut intégrer la philosophie dans une philosophie des formes ? Évidemment, on peut se poser la question : pourquoi une philosophie de l'art ? Pourtant, cette question ne saurait exister pour moi, car elle équivaudrait a demander : pourquoi moi ? »
Ce volume donne, en premiere édition française, 140 lettres puisées dans ce fonds tres riche de la correspondance du jeune Lukács que contenait une valise déposée en 1917, et retrouvée naguere dans une banque de Heidelberg.
Notre intention dans le choix a été de présenter la premiere période de la création, la personnalité...
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Fülszöveg
correspondance de jeunesse 1908-1917
« Est-ce que surgira a la fin, pour moi aussi, une réalité gonflée de sang, vraiment « vivante », une vie véritable et éternelle ? Je ne saurais le dire, aujourd'hui, au début de mon chemin. Il s'agit au fond de savoir, je crois, si une philosophie de l'art est possible pour elle-meme, ou bien si elle ne servirait que d'introduction a la véritable vie de l'esprit. Et si l'on peut intégrer la philosophie dans une philosophie des formes ? Évidemment, on peut se poser la question : pourquoi une philosophie de l'art ? Pourtant, cette question ne saurait exister pour moi, car elle équivaudrait a demander : pourquoi moi ? »
Ce volume donne, en premiere édition française, 140 lettres puisées dans ce fonds tres riche de la correspondance du jeune Lukács que contenait une valise déposée en 1917, et retrouvée naguere dans une banque de Heidelberg.
Notre intention dans le choix a été de présenter la premiere période de la création, la personnalité d'homme, les relations amicales et intellectuelles de Lukács et de ses correspondants — dont Béla Balázs, Karl Mannheim, Georg Simmel, Paul Ernst, Emil Lask, Karl Jaspers, Max Weber —, révélant ainsi l'arriere-plan psychologique et idéologique des ouvres de jeunesse du philosophe, l'Ame et les Formes, l'Esthétique de Heidelberg et la Théorie du roman, tout en donnant un reflet de l'accueil qu'elles reçurent. Le tout présente un intéret non seulement par rapport a l'évolution intellectuelle de Lukács, mais aussi par les aperçus théoriques que le lecteur y découvrira.
Vissza